J’étais leur petit jouet, Maria Landon

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Présentation de l’éditeur :

 

« Je ferais de toi ma petite prostituée » : elle n’est encore qu’une enfant quand son père annonce ses intentions à Maria. Sa mère, dépitée par la vie qu’elle mène, a décidé de quitter la maison, laissant Maria seule avec son père et ses frères et sœurs.
C’est le début du cauchemar pour Maria qui n’a que neuf ans : son père la frappe et commence à abuser d’elle. Il lui dit qu’il l’aime, que c’est un secret que personne ne doit connaître.Et les choses empirent encore.
Maria vient d’avoir treize ans : son père la vend à d’autres hommes et elle devient leur « petit jouet ». Condamnée à une vie sans espoir, jeune adolescente, elle sombre dans l’alcool et la drogue. Jusqu’au jour où elle décide de se battre pour fuir cette vie qu’elle déteste tant…
L’histoire vraie d’une fille abusée et trahie par son père.

 

Ce que j’en pense :

 

Maria Landon nous livre dans ce récit son histoire, terrible et cruelle.

Abandonnée par sa mère, ballotée de foyers en familles d’accueil, livrée à elle même, elle nous raconte la façon dont son père (je dirai plus  géniteur) la traite. Il abuse d’elle, la drogue, l’alcoolise et la prostitue pour pouvoir se payer son alcool.

La maltraitance et l’inceste font parti de son quotidien et les services sociaux se retrouvent désarmés.

On suit son combat pour se sortir de la misère et des mains d’un père manipulateur.

J’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre car je n’arrivais pas à me repérer dans la chronologie des faits, dans les protagonistes et surtout j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de répétitions.

Je sais qu’il est difficile de juger car c’est le vécu de l’auteure mais je trouve que la façon de formuler n’est pas forcément adéquate, l’impression que les idées viennent « comme ça » dans un style un peu brut.

Le livre est malgré tout intéressant car il permet de découvrir l’abomination que peut faire subir un parent à ses enfants. On y découvre la noirceur et la cruauté de l’Homme.

 

Et vous, connaissez vous cet auteur?

 

5 réflexions au sujet de « J’étais leur petit jouet, Maria Landon »

  1. Au titre, je m’attendais un peu au sujet…C’est vrai qu’il y a pas mal de livres – témoignages qui ont cette caractéristique : ce côté « écrire comme ça vient. » L’urgence d’exorciser le vécu, je suppose.
    Cette critique m’a donné le courage de m’attaquer à un test sur un jeu qui se base justement sur une histoire similaire – parents abusifs, enfant perdu. Sauf que là, le héros du jeu devient extrêmement violent à cause de ça. À la base, je ne voulais pas le faire : à chaque fois que j’y joue, je suis mal à l’aise. Mais ton – votre ? – article me rappelle qu’il faut que j’en parle. Il est vraiment particulier, et l’air de rien, il essaie d’aborder un sujet difficile. Alors merci beaucoup !

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